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Comptabilité, fiscalité et gestion financière

Formations Reporting extra-financier

Entre attentes ESG des parties prenantes et cadre européen en mouvement, le reporting extra-financier doit rester solide sans se figer. Nos formations vous aident à clarifier vos enjeux, structurer vos indicateurs et organiser une collecte de données durable, au-delà des seules exigences CSRD / ESRS.

Nos formations "Reporting extra-financier" abordent le sujet d'abord comme un enjeu de pilotage, ensuite comme un enjeu de transparence. Elles vous aident à identifier vos principaux risques et impacts (climat, social, chaîne d'approvisionnement, gouvernance), à conduire une démarche de matérialité pragmatique et à sélectionner les indicateurs réellement structurants pour votre modèle. L'approche tient compte du caractère encore évolutif des textes : on travaille les méthodes, la traçabilité et la cohérence avant les détails de norme.

 

Vous apprenez à bâtir vos fiches indicateurs (définition, périmètre, source, fréquence, limites), à organiser les responsabilités entre RSE, finance, RH, achats, industriel, et à relier les données extra-financières aux décisions : investissements, politique sociale, achats, financement. Les parcours intègrent enfin la dimension de restitution : construction de tableaux de bord ESG pour la direction, rédaction de commentaires clairs dans les rapports, et préparation d'un dialogue serein avec auditeurs, banques, clients ou investisseurs.

Reporting extra-financier

Formation Durée Spécificité Avis
Reporting extra-financier et CSRD
Fondamentaux
1 jour
Reporting extra-financier et CSRD
Indicateurs pertinents et matérialité
1 jour
Mettre en œuvre une mesure d'impact
Pour un reporting pertinent
1 jour
Reporting extra-financier et CSRD
Appliquer les ESRS
2 jours

Pourquoi suivre l'une des formations GERESO × FinHarmony en reporting extra-financier ?

Dans beaucoup d'entreprises, le sujet extra-financier a déjà pris place dans les comités… mais pas encore vraiment dans les systèmes. On parle climat, social, achats responsables, gouvernance, pression des clients et des banques, mais le dispositif reste fragile : indicateurs dispersés, données bricolées en fin de trimestre, responsabilités floues. Dans le même temps, le cadre européen évolue vite, les standards se précisent, puis sont parfois remis en débat. Résultat : un mélange de sentiment d'urgence et de prudence, qui freine les décisions.

Choisir une formation GERESO × FinHarmony en reporting extra-financier, c'est justement décider de ne plus subir ce contexte mouvant, et de mettre en place un cadre de travail robuste, même si les textes continuent d'évoluer. L'objectif n'est pas de promettre une lecture définitive de la CSRD ou des ESRS, mais d'installer une manière de faire qui restera valable : clarifier les enjeux, choisir ce qui est matériel, définir des indicateurs, organiser la collecte, documenter les hypothèses, relier le tout à la stratégie et à la finance.

Le point de départ, c'est de replacer le reporting extra-financier à sa juste place : ni simple annexes "RSE", ni contrainte purement réglementaire. Il devient un outil de pilotage. Climat, ressources, conditions de travail, diversité, achats, gouvernance : tous ces sujets finissent par impacter le P&L, le bilan, la trésorerie, le coût du capital ou la capacité à recruter. Les formations font ce lien dès le début : à quoi sert un indicateur d'empreinte carbone ou de turnover, s'il n'est jamais utilisé dans un arbitrage d'investissement, une décision industrielle ou une politique commerciale ? À l'inverse, comment éviter de sur-mesurer ce qui ne change rien aux décisions ?

Vient ensuite la notion de matérialité, qui est le vrai cœur du dispositif. Les listes de thèmes proposées par les cadres européens et internationaux sont longues ; les ressources internes, elles, sont limitées. Les parcours vous aident à organiser ce tri de façon structurée : identifier vos parties prenantes, croiser leurs attentes avec vos impacts et vos principaux risques, distinguer les quelques sujets réellement structurants des sujets périphériques. Les ateliers de matérialité sont abordés comme des moments de convergence entre direction, finance, RSE, métiers, pas comme un simple exercice de scoring pour un rapport.

Sur le volet réglementaire, les formations adoptent une posture lucide : reconnaître que CSRD, ESRS et autres références se précisent par étapes, que des points peuvent être réinterprétés, tout en se concentrant sur ce qui est déjà incontournable : transparence des périmètres, explicitation des méthodes, justification des hypothèses, cohérence entre discours et chiffres. Autrement dit, on travaille surtout ce qui rendra vos rapports tenables en revue (interne, auditeur, banque, investisseur) quelle que soit l'évolution fine des normes.

Le reporting extra-financier pose aussi une question d'organisation et de données. Qui porte quoi ? RSE, finance, contrôle de gestion, RH, achats, industriel, IT ? Les formations abordent le sujet comme un vrai projet transverse : cartographier les données disponibles, identifier les systèmes sources, définir des propriétaires par indicateur, mettre en place des contrôles simples de cohérence, arrimer le calendrier extra-financier aux autres cycles (clôture financière, rapport annuel, communication groupe). Le but est d'éviter le "projet à part" reconstruit chaque année et de passer à une mécanique intégrée.

La dimension mesure d'impact prend une place croissante. On ne se contente plus d'additionner des initiatives ou des moyens ; on attend des résultats : évolution des émissions, de l'intensité énergétique, des accidents du travail, de la stabilité des équipes, du profil fournisseurs, des impacts sur le territoire. Les formations vous donnent des repères pour bâtir des dispositifs raisonnables : définir une année de référence, choisir des indicateurs d'intensité plutôt que des volumes bruts, fixer des cibles réalistes, accepter d'expliciter les limites (données manquantes, périmètres partiels) plutôt que de prétendre à l'exactitude absolue.

Un axe fort est le lien entre extra-financier et finance. Le reporting ESG ne peut pas rester à côté du contrôle de gestion et de la DAF. Les parcours montrent comment faire le pont : traduire un plan climat en capex et en OPEX, articuler une politique sociale avec la productivité ou le coût de turnover, relier les engagements fournisseurs à des enjeux de risque et de coût de non-qualité, expliquer à un comité de crédit en quoi la trajectoire ESG renforce ; ou fragilise ; la soutenabilité du modèle. Ce dialogue Finance / RSE est central pour crédibiliser la démarche auprès de la direction et des financeurs.

Pour une direction financière ou un responsable RSE, ces formations sont un investissement de structure. Elles aident à sortir du mode "projet CSRD" pour bâtir un dispositif durable : clarifier les rôles, documenter les méthodes, fiabiliser les données critiques, organiser une gouvernance légère mais réelle (revues, arbitrages, mises à jour). Pour un responsable formation, elles offrent un cadre clair pour faire monter à la fois des profils RSE, financiers et opérationnels sur un référentiel commun.

Enfin, la pédagogie adoptée reste très opérationnelle : cas d'entreprise, matrices de matérialité, exemples d'indicateurs, canevas de fiches méthodo, simulations de comités, exercices de relecture critique de tableaux ou de paragraphes de rapport. Les débats d'experts sur tel ou tel détail réglementaire sont replacés dans un cadre plus large : ce qui compte, ce sont les méthodes, la rigueur des choix, la capacité à expliquer comment vous avez construit vos indicateurs ; pas d'avoir le dernier mot sur une interprétation qui évoluera peut-être encore.

En choisissant un parcours GERESO × FinHarmony en reporting extra-financier, vous vous donnez les moyens de tenir la route dans la durée : être capable de produire un reporting lisible, défendable, relié à la stratégie et à la finance, ajustable lorsque les textes bougent, sans repartir de zéro à chaque fois.

Quelles compétences allez-vous acquérir au cours des formations GERESO × FinHarmony en reporting extra-financier ?

Les parcours en reporting extra-financier sont conçus pour assembler un ensemble de compétences qui, mises bout à bout, permettent de structurer un dispositif crédible : compréhension des enjeux, matérialité, indicateurs, données, gouvernance, lien avec la finance, restitution.

La première compétence, c'est la lecture structurée des enjeux ESG. Vous apprenez à cartographier vos principaux impacts et risques : climat et énergie, ressources, conditions de travail, santé-sécurité, diversité et inclusion, chaîne d'approvisionnement, numérique responsable, gouvernance. Vous travaillez sur les attentes concrètes de vos parties prenantes : clients, collaborateurs, investisseurs, banques, autorités, territoires. L'objectif est de disposer d'une vision claire de ce qui est réellement important pour votre organisation, plutôt que de courir après toutes les thématiques à la fois.

Vous développez ensuite une compétence solide en matérialité. Les formations vous guident dans la mise en place d'une démarche structurée : identification des enjeux, collecte de points de vue internes et externes, ateliers de priorisation, documentation des critères de classement. Là où la double matérialité est attendue, vous apprenez à articuler impacts sur l'environnement et la société d’un côté, risques et opportunités pour l'entreprise de l'autre, sans surcharger les équipes. Vous savez produire des cartes de matérialité lisibles, mais aussi les utiliser comme outil de dialogue avec la direction, plutôt que comme simple illustration dans un rapport.

Un troisième bloc touche à la construction d'indicateurs et de plans de mesure. Vous apprenez à passer d'un engagement général ("réduire nos émissions", "améliorer la qualité de vie au travail", "sécuriser notre supply chain") à des mesures concrètes : définition précise de l'indicateur, périmètre, formules de calcul, sources de données, fréquence, responsable, limites. Vous travaillez sur des familles d'indicateurs : volumes (émissions, accidents, consommations), intensité (par unité produite, par chiffre d'affaires, par site), trajectoires (objectifs intermédiaires, points de passage). Vous apprenez à distinguer indicateurs de moyens, de résultats et d'impact, pour ne pas faire dire la même chose à tous.

La maîtrise de la donnée et de la traçabilité est une autre compétence clé. Vous apprenez à identifier les systèmes sources (ERP, SIRH, GMAO, outils métiers, fichiers), à définir des règles de collecte et de consolidation, à mettre en place des contrôles simples : cohérences avec des données financières ou opérationnelles, rapprochements, vérification d'exhaustivité, analyse des variations. Vous voyez comment documenter vos transformations (extrapolations, conversions, changements de périmètre) et comment préparer un minimum de "dossiers de preuves" pour répondre à une revue interne ou externe sans déranger toute l'organisation.

Les formations renforcent aussi votre capacité à mesurer et interpréter l'impact. Il ne s'agit pas seulement de compter des actions (nombre de formations, d'initiatives, de fournisseurs signataires d'une charte), mais d'apprécier les effets : baisse d'intensité carbone, réduction de la fréquence d'accidents, amélioration de la stabilité des équipes, évolution du profil fournisseurs, impact sur certains territoires. Vous apprenez à choisir des baselines pertinentes, à accepter le caractère partiel de certaines données, à expliciter vos hypothèses. Vous savez dire ce que vos indicateurs montrent, et ce qu'ils ne permettent pas encore de conclure, ce qui est essentiel pour garder la confiance.

Un bloc important est consacré au lien entre extra-financier, finance et risque. Vous apprenez à travailler avec la DAF et le contrôle de gestion pour intégrer certains indicateurs ESG dans les processus existants : arbitrages d'investissement, budgets, business plans, analyses de rentabilité, revues de risques. Comment un plan climat se traduit-il en capex, en OPEX, en économies potentielles ? Comment une politique sociale influe-t-elle sur le coût de turnover, la productivité, l'absentéisme ? Comment les choix de sourcing impactent-ils le profil de risque de la supply chain ? Ces passerelles vous permettent de parler le même langage que la direction et les financeurs.

Les formations développent également votre capacité de restitution. Vous apprenez à structurer une note, un chapitre de rapport ou une présentation autour de quelques questions simples : quels enjeux, quelles actions, quels résultats, quelles limites, quelles prochaines étapes. Vous travaillez le choix des indicateurs à mettre en avant, la rédaction de commentaires clairs (sans jargon excessif, ni greenwashing), la manière d'expliquer une trajectoire réaliste plutôt qu'une promesse illusoire. Vous apprenez aussi à adapter votre discours selon le public : CODIR, managers opérationnels, collaborateurs, partenaires externes.

Enfin, les cas pratiques vous permettent d'ancrer ces compétences : préparation d'une première cartographie de matérialité, structuration d'un volet climat, mise en place d'un reporting social consolidé, construction d'un tableau de bord synthétique pour la direction, relecture critique d'extraits de rapports existants. Chaque scénario se termine par des livrables concrets : trames de fiches indicateurs, matrices de matérialité, modèles de notes explicatives, check-lists de revue.

Au bout du parcours, le profil qui se dessine est celui d'un professionnel capable de tenir un dispositif de reporting extra-financier dans la durée : comprendre les enjeux, choisir ce qui est vraiment matériel, concevoir et documenter des indicateurs, organiser la donnée, dialoguer avec la finance, expliquer ses choix à des interlocuteurs exigeants, et adapter le système lorsque les standards évoluent. Autrement dit, quelqu'un pour qui le reporting extra-financier n'est plus une contrainte ponctuelle, mais un outil de pilotage au service de la stratégie.