Formations Normes comptables internationales
Au-delà de la conformité, la maîtrise des IFRS est un levier de fiabilité et de crédibilité pour la fonction finance. Nos formations "Normes comptables internationales" donnent Vous apprenez à relier
Normes comptables internationales
Pourquoi suivre l'une des formations GERESO × FinHarmony en normes comptables internationales ?
Dans beaucoup de groupes, les normes internationales ; IFRS en tête ; sont vécues comme un passage obligé : complexe, réservé à quelques experts, et surtout source de tensions à chaque clôture. D'un côté, des textes perçus comme théoriques ; de l'autre, des équipes qui doivent produire des comptes, tenir un calendrier, répondre à l'audit et expliquer les chiffres à la direction. Choisir une formation GERESO × FinHarmony en normes comptables internationales, c'est justement faire le lien entre les deux mondes : transformer un référentiel perçu comme abstrait en pratiques sûres, documentées et défendables, sans rupture entre le terrain, la consolidation et le comité d'audit.
Le cœur de la promesse tient en une idée simple : installer un cadre commun. On commence par replacer les IFRS pour ce qu'elles sont vraiment : une architecture de présentation et de mesure qui s'appuie sur des états primaires et des notes, avec des zones de jugement assumées. On clarifie à quoi servent le bilan, le compte de résultat, le tableau des flux, les variations de capitaux propres, comment ils se relient aux disclosures, et où se situent les sujets sensibles. L'objectif n'est pas d'apprendre un catalogue de normes par cœur, mais de comprendre comment l'ensemble s'orchestre, pour éviter les interprétations contradictoires d'un pays, d'une filiale ou d'un auditeur à l'autre.
À partir de cette base, les formations s'attachent à faire passer de la compréhension à l'application. Les équipes ne se contentent pas de "savoir" ce que dit une norme : elles voient comment cela se traduit dans les schémas d'écritures, dans les contrôles de cohérence, dans la documentation prête pour la revue. Les passerelles vers la consolidation sont pensées dès le départ, pour éviter les retraitements "à la main" de fin de chaîne. L'idée est de sortir des bricolages locaux et de converger vers des pratiques stables d'une clôture à l'autre.
Très vite, le parcours se concentre sur les zones où la tension est maximale en clôture. Le chiffre d'affaires, traité par IFRS 15, en est le meilleur exemple : contrats complexes, obligations de performance multiples, contreparties variables, remises, droits de retour, bonus commerciaux, pénalités… Autant de sujets qui nourrissent des débats sans fin si le cadre n'est pas clair. Les formations montrent comment lire un contrat, isoler les obligations distinctes, trancher le "over time vs point in time" sur la base de critères défendables, et produire une note qui relie commandes, livraisons, revenus et cash de manière lisible. Résultat : moins d'ajustements tardifs, moins de réouvertures en audit, et une marge qui se défend.
Même logique sur les locations (IFRS 16) et les instruments financiers (IFRS 9, dérivés et couverture). Les équipes apprennent à recenser les contrats de location, qualifier le périmètre, calculer l'actif d'usage et la dette, traiter les réestimations et les cessions-bail, puis à expliquer les impacts de présentation sur l'EBITDA, le tableau des flux et les ratios (y compris vis-à-vis des covenants bancaires). Côté instruments financiers, la classification / évaluation (amortised cost, FVOCI, FVTPL) et les pertes de crédit attendues sont remis à plat, les relations de couverture sont désignées proprement, et tout le monde parle la même langue quand il s'agit de forwards, swaps ou options. La trésorerie, la consolidation et l'audit cessent alors de travailler en silos.
Les actifs non financiers et engagements font l'objet du même soin. Immobilisations corporelles et incorporelles, décomposition par composants, mises en service, subventions, sorties : les formations replacent ces sujets dans une logique de cycle de vie, et non de "cas isolés". Les tests de perte de valeur (IAS 36) deviennent praticables : screening, définition des CGU, modélisation des cash-flows, choix des hypothèses et construction de sensibilités qui répondent aux attentes des auditeurs. IAS 37 clarifie la frontière entre provisions, passifs éventuels et simples risques ; IAS 19 rend lisible la mécanique des régimes à prestations ou cotisations définies ; IFRS 2 aligne RH et finance sur les dispositifs d'actionnariat salarié et de stock-options. L'objectif : éviter les sur- ou sous-provisionnements, les débats de dernière minute et les notes annexes illisibles.
Les mouvements de périmètre et la présentation de la performance ne sont pas oubliés. IFRS 5 fournit le cadre pour les activités abandonnées : critères de classification, modalités d'évaluation, présentation en bilan et en compte de résultat. IFRS 8 rapproche l'information sectorielle du pilotage réel, avec des réconciliations robustes vers les états primaires. IFRS 18 aide à structurer des agrégats disciplinés, des sous-totaux transparents et un discours cohérent entre mesure de gestion et publication (un levier direct pour réduire les questions en comité d'audit). En cas de première adoption, IFRS 1 cadre l'opening balance, les exemptions et exceptions ; en environnement hyperinflationniste, IAS 29 évite les improvisations.
Parce que de nombreuses organisations naviguent entre plusieurs référentiels, les formations abordent aussi les passerelles IFRS / référentiel français / US AAP. Il ne s'agit pas de tout couvrir, mais de donner des grilles de lecture : où sont les principaux écarts, comment les traiter sans mélanger les référentiels, comment bâtir des ponts propres qui résistent à l'audit. Là encore, le but est de limiter les reconstitutions laborieuses en fin de période.
Enfin, pour les équipes qui souhaitent aller au bout de la démarche, des modules d’actualité IFRS et une session d'examen IFRS permettent de maintenir le niveau, d'objectiver la montée en compétences et de sécuriser la délégation de responsabilités. Pour une direction financière, un responsable consolidation ou un responsable formation, c'est un signal fort : la maîtrise des normes n'est plus le fait de quelques "gardiens du temple", mais un savoir structuré, transmis et assumé.
En résumé, suivre une formation GERESO × FinHarmony en normes comptables internationales, c'est choisir une approche de sobriété efficace : moins de friction en clôture, moins de réouvertures, plus de positions expliquées, et des comptes qui redeviennent un outil de décision plutôt qu'un simple objet de conformité.
Quelles compétences allez-vous acquérir au cours des formations GERESO × FinHarmony en normes comptables internationales ?
Ces formations ne se limitent pas à "connaître les IFRS". Elles visent à doter vos équipes d'un ensemble de compétences opérationnelles : comprendre, appliquer, documenter et expliquer les normes dans la durée. En sortant du parcours, on sait à la fois lire le référentiel, l'utiliser correctement et le rendre intelligible aux autres.
Le premier bloc de compétences concerne le cadre IFRS et la méthode. Les participants apprennent à situer chaque norme dans l'architecture globale : rôle des états primaires, fonction des notes, zones de jugement et d'estimation. Ils développent une façon de travailler : construire un schéma d'écriture sans hésitation, dérouler des contrôles de cohérence simples mais efficaces, alimenter des matrices de documentation qui seront prêtes pour l'audit, bâtir des passerelles propres vers la consolidation. Ils gagnent aussi en aisance pour formaliser des positions – ce qui sera d'autant plus précieux lors d'une première adoption IFRS ou lors de changements de méthodes.
Sur le chiffre d'affaires, les compétences acquises autour d'IFRS 15 sont très concrètes : décomposer un contrat en obligations de performance, identifier les composantes variables (remises, droits de retour, bonus, pénalités), distinguer ce qui se reconnaît au fil du temps de ce qui s'enregistre à l'achèvement, traiter les modifications de contrat sans tout recommencer. Les équipes apprennent à relier commandes, livraisons, facturation, revenus et cash dans une note structurée, lisible par la direction comme par l'audit. Elles savent ensuite défendre ces choix dans un contexte de groupe, avec des filiales de maturités différentes.
Les locations sont adressées via IFRS 16, avec un niveau de détail adapté à la pratique. Les participants savent recenser les contrats, qualifier ceux qui entrent réellement dans le champ de la norme, calculer l'actif d'usage et la dette, choisir ou documenter les taux d'actualisation, gérer les réestimations et les cessions-bail. Surtout, ils sont capables de présenter les impacts sur l'EBITDA, les flux de trésorerie et les ratios clés, et d'en parler en amont avec ceux qui négocient les contrats (exploitation, immobilier, achats, trésorerie). Une décision de renouvellement, d'option ou d'indexation n'est plus prise sans une vision claire de ses effets comptables.
Sur les instruments financiers, les compétences s'articulent autour d'IFRS 9 et de la comptabilité de couverture. Les équipes revisitent la classification et l'évaluation des instruments (amortised cost, FVOCI, FVTPL), comprennent la logique des pertes de crédit attendues, et savent les décliner dans leurs portefeuilles. Les modules consacrés aux dérivés et à la couverture (niveau 1 puis niveau 2) démystifient les forwards, swaps, options et instruments plus complexes, et montrent comment désigner une relation de couverture, documenter la stratégie, conduire les tests d'efficacité et présenter les impacts en résultat ou en OCI. Les liens avec la trésorerie et la consolidation sont clarifiés, ce qui évite les malentendus lors des clôtures accélérées.
Les actifs non financiers et engagements constituent un autre bloc majeur. Les participants acquièrent des réflexes sur la comptabilisation des immobilisations (corporelles et incorporelles) : critères de reconnaissance, décomposition en composants, mise en service, traitements des subventions, sorties. Sur les tests de perte de valeur (IAS 36), ils apprennent à organiser le screening, à définir des CGU pertinentes, à construire des modèles de flux et des sensibilités qui répondent aux attentes des auditeurs, sans tomber dans la sur-modélisation. Avec IAS 37, ils savent faire la différence entre une provision, un passif éventuel et un risque simple, et mesurer correctement les engagements. IAS 19 est abordée pour comprendre les régimes à prestations / cotisations définies, articuler résultat et OCI, et préparer une communication lisible. IFRS 2, enfin, permet de rendre les dispositifs d'actionnariat salarié et de stock-options intelligibles pour les RH comme pour la finance, en clarifiant la charge, les vestings et les disclosures.
Les mouvements de périmètre et la présentation de la performance sont également couverts. Les équipes apprennent à appliquer IFRS 5 pour classer, évaluer et présenter les actifs ou activités destinés à être cédés et les activités abandonnées, en évitant les reclassifications tardives. IFRS 8 leur donne la méthode pour aligner l'information sectorielle sur le pilotage réel, définir les segments pertinents et organiser des réconciliations robustes vers les états primaires. IFRS 18 les aide à structurer les agrégats de performance (sous-totaux, mesures alternatives, passerelles) pour que le discours entre mesure de gestion et publication soit cohérent, ce qui réduit mécaniquement les questions en comité d'audit.
Pour les situations particulières, les participants acquièrent des repères sur IFRS 1 (première adoption) et IAS 29 (hyperinflation) : comment construire un opening balance, quelles exemptions utiliser, quelles exceptions sont obligatoires, comment traiter les indices, les retraitements, les impacts en capitaux propres. Ils apprennent aussi à travailler avec des référentiels multiples : comprendre les grandes lignes des US GAAP, identifier les différences structurant entre US GAAP, IFRS et normes françaises, et bâtir des passerelles sans mélanger les cadres.
Enfin, un ensemble de compétences transverses est consolidé : capacité à produire des trames de note claires, des check-lists de revue, des matrices de contrôle, des passerelles standardisées, des exemples d'annexes ; réflexes de versioning entre siège et filiales ; aptitude à restituer en une page une position technique (contexte, norme, options, recommandation, impacts, tests de sensibilité). Pour ceux qui le souhaitent, la session d'examen IFRS permet d'attester le niveau atteint, de sécuriser une délégation de responsabilités ou de préparer une mobilité.
Au bout du parcours, ce qui se dessine, ce n'est pas une accumulation de normes, mais un tout cohérent : un langage commun entre finance de groupe, filiales et auditeurs ; des méthodes qui tiennent d'une clôture à l'autre ; des annexes plus courtes et plus claires ; des décisions plus rapides, parce que la matière est expliquée et assumée. Exactement ce qu'attend une organisation qui publie en IFRS : moins d'aléa, plus de maîtrise, et des états qui deviennent un véritable outil de décision.
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