Le coût du risque

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Un enjeu majeur pour l’entreprise

En contexte de pénurie permanente de ressources, maîtriser les coûts s’impose à chaque entreprise. Et le chiffrage des risques révèle deux paramètres essentiels : le coût humain et le coût non humain. Les deux sont parfois associés, comme dans les accidents industriels ou les catastrophes technologiques.

Alors, à combien estimez-vous le coût du risque dans votre entreprise ? En général, l’organisation prend un risque pour tenter de gagner plus d’argent ou d’en économiser. Mais en avez-vous mesuré les conséquences ? Quels sont les risques que l’on peut se permettre et ceux à éviter ? Un risque a toujours un coût, en espèces sonnantes et trébuchantes, mais aussi en image, en crédibilité, en intégrité…

Aujourd’hui, tout s’évalue, et les méthodes pour valoriser les coûts sont multiples, y compris pour les risques… À l’appui de leur expérience et à travers une approche inédite, les auteurs évoquent l’essentiel de ce concept critique à la pérennité des organisations, et apportent un éclairage pertinent sur cet enjeu majeur pour toute entreprise.

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Les auteurs :

Jean-David DARSA est expert de la gestion des tisques en entreprise. Il dirige sa propre société, spécialisée en audit, conseil, formation et accompagneemnt en gestion des risques en entreprise.

Nicolas DUFOUR internient sur les sujets de contrôle des risques au sein d’établissements financiers. Il est également enseignement-chercheur au Cnam et à l’ESG Management School.

 

 

Livre disponible en version papier et ebook sur la librairie RH.

 

Découvrez tout de suite un extrait de l’ouvrage ! 

Le risque, diversité et typologie

Fondamentalement, il existe une extrême diversité des risques en entreprise, pouvant remettre en cause sa pérennité au quotidien. Même si la situation de déclaration de cessation des paiements (premier pas vers la fin de l’organisation) consacre une rupture de trésorerie structurelle ou accidentelle, et constitue de facto un seuil qui déclenchera la mise en liquidation judiciaire, en redressement judiciaire ou en anticipation d’une procédure de sauvegarde, la rupture de trésorerie résultera au préalable et essentiellement d’un faisceau de risques convergents non gérés.

Il s’avère donc nécessaire d’identifier, de comprendre et de maîtriser tous les risques susceptibles, directement ou indirectement, de fragiliser l’entreprise.

Profitons de l’occasion pour réaffirmer une réalité difficile à accepter mais fondamentale : la cessation d’activité d’une organisation, quelle qu’elle soit, et quels qu’en soient les motifs, ne résulte pas exclusivement d’une action ou d’une décision subjective prise par les dirigeants. Il y aura à l’origine, toujours, l’existence d’un – ou d’une multitude de – risque(s) convergent(s), impactant(s) et non maîtrisé(s).

Pour chaque secteur d’activité il existe un faisceau spécifique de risques susceptibles d’avoir une incidence sur les entreprises intervenant dans ledit secteur, de manière propre et spécifique. Et, pour chaque entreprise du même secteur d’activité, le spectre des risques à couvrir lui sera propre, en fonction de son histoire, de sa taille, de son ancienneté, de son organisation, de son mode de fonctionnement, de son encadrement, de la vision de son équipe dirigeante, du profil individuel de chacun de ses salariés…

De même, chaque entreprise, chaque dirigeant, chaque acteur de chaque organisation présente, par nature, un profil de risque particulier, bâti en fonction de ses connaissances, de son expérience, de sa vision, de son ancienneté dans l’entreprise, de son profil psychologique, de son âge, de sa maturité professionnelle, de son appétence – ou son aversion aux risques, de sa sensibilité individuelle aux enjeux, aux impacts, de sa capacité de décision, de responsabilisation, de mobilisation, de retours d’expérience, etc.

Chaque processus, chaque sous-processus traduisant une activité dans l’entreprise va être aussi exposé à un spectre de risques spécifiques. Schématiquement, le processus « envoi du courrier » et le processus « conduite d’un engin de transport de matières dangereuses » ne seront pas exposés aux mêmes risques mais ils présenteront chacun une catégorie de risques particuliers, plus ou moins sévères.

Chaque individu présente une appétence, une prédisposition face à la problématique de la gestion des risques : déni du risque, dissimulation, risque adverse, preneur de risque, indifférence au risque, forte sensibilité au risque, autant de profils que d’individus.

Bref, comment prendre en compte tous ces critères, toutes ces contraintes antinomiques et représenter, malgré tout, les différentes classes de risques des entreprises de manière homogène, cohérente, donnant du sens sans spécificité sectorielle, fonctionnelle et/ou technique ?

De cette interrogation, et après mûre réflexion, nous renvoyons à une approche simple et efficace qui permet de présenter une vision cohérente, complète et adaptable à toutes les entreprises, de toute taille et de toute nature, à tous les secteurs d’activité, le spectre des risques auxquels chaque organisation sera potentiellement exposée.

 

La suite dans Le coût du risque !

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