Sémantique : Les différents degrés de changement

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Le réglage

C’estl’opération qui consiste à intervenir sur un mécanisme existant afin deretrouver une performance jugée pour l’heure détériorée ou inadéquatepar rapport à une norme.

Il s’agit d’un changement limité,dû à l’initiative du responsable de la structure immédiatement concernépar l’anomalie constatée. Le réglage est modeste et ne touche pas auc’ur du dysfonctionnement.

Il nécessite donc souvent des réglages continuels qui ne font que retarder l’échéance d’une réforme.

La réforme

La réforme est plus ambitieuse. Elle cherche non pas à retrouver une performance perdue (*) mais à l’améliorer en gardant toutefois la « forme existante » c’est à dire en ne « cassant » pas les systèmes défectueux.

La réforme s’impose dès lors que l’évolution de la performance marquele pas ou risque de s’aggraver dans certains secteurs de la structure.La réforme est une sorte de « réglage généralisé » étendu à l’ensemble des systèmes et des pratiques des secteurs en « sous performance ».

(*) Principaux éléments pouvant affecter la performance : les coûts,les délais, la qualité, la flexibilité, la créativité

La restructuration

La restructuration donne une nouvelle « forme ».

Elle introduit l’idée de remplacement non pas de tous les secteurs de la structure mais de quelques unsd’entre eux jugés inefficaces. Les quatre leviers du changement sontconcernés. Seul le niveau hiérarchique le plus élevé peut engager unchangement de cette importance s’il constate que plusieurs secteurs del’entreprise donnent des signes de détérioration économique ou socialeévidente. Pas plus que le réglage ou la réforme, la restructuration nefait fi du passé mais plus que les autres degrés de changement, elleest résolument tournée vers le futur.

La refondation

La refondation est l’acte de changement le plus radical.

Elle s’applique aux entreprises qui perdent pied sur leur marché. Elleest l’aveu solennel d’une faillite : celles de la structure, dessystèmes, de la culture et surtout du management, incapabled’entreprendre les réorientations nécessaires à la survie del’entreprise. Elle ne peut être engagée que grâce à l’initiative, lavolonté et le pouvoir d’une autorité extérieure (actionnariat, conseil de surveillance…) qui via un nouveau personnel de management, entreprend une déstructuration, une remise à plat de l’entreprise. Il n’est pas excessif dans ce cas, de parler de « révolution culturelle ».

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