Actionnariat salarié : un projet de loi déposé

Cet article a été publié il y a 17 ans, 11 mois.
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Le projet de loi en détails.

Ceprojet de loi a été précédé d’une phase de concertation avec lespartenaires sociaux et de la consultation du Conseil supérieur de laparticipation.

Il prévoit d’abord la création d’un « dividende du travail » que les entreprises seront encouragées, par des incitations fiscales, à distribuer à leurs salariés sous la forme d’actions gratuites ou de suppléments de participation ou d’intéressement.

Lesactions gratuites seront déduites de la base imposable des entreprisesà la condition qu’elles soient distribuées à l’ensemble du personnel.

Ces actions, qui pourront être versées sur un « plan d’épargne-entreprise » (PEE),devraient contribuer au renforcement du capital de l’entreprise enrenforôant l’actionnariat salarié. Les branches devront obligatoirementnégocier dans les 3 ans des accords de participation, les PME restantcependant libres de ne pas les appliquer.

La participation des salariés à la gestion de l’entreprisedevrait être renforcée, les salariés d’une société cotée en boursedevront disposer de représentants au conseil d’administration dès lorsqu’ils possèderont plus de 3% du capital.

Des mesures annexes ont été jointes au projet de loi, notamment :

  • mobilité facilitée au sein des pôles de compétitivité,
  • instauration d’un congé de mobilité permettant à un salariéd’accepter des missions dans d’autres entreprises en préparation de sonreclassement,
  • clarification des règles d’indemnisation des conseillers prud’homaux,
  • modernisation des règles concernant la commercialisation des produits financiers.
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    Source : service-public.fr

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