Management : être chef, pas si simple !

N’est pas chef qui veut.

 Dirigerune équipe, cela repose beaucoup sur des prédispositions et des désirs.Selon le psychiatre Philippe Cruellas, ces aptitudes sont souvent liéesaux rapports que l’on a eu soi même avec une image d’autorité,généralement paternelle. Selon qu’on a investi cette image ou que l’ons’y est opposé, on va la reproduire ou aller à l’exact opposé. Il y adonc des façons paternelles et maternelles de diriger. Dans un cas, le »chef-père » va avoir tendance à infantiliser les individus, qui vontdonc s’opposer à lui. Dans l’autre cas, « le chef-mère », on materne, oncouve, on protège… trop ?

Devenir chef.

Plusde responsabilités, donc plus de poids dans l’entreprise, plus d’argentégalement. On en gagne des choses quand on devient chef ! Seulementvoilà : on y gagne aussi un stress supplémentaire, on s’expose auregard pas forcément bienveillant des autres et on travaille souventbeaucoup plus. Car, devenir un bon manager, cela s’apprend. Même s’ilfaut, à la base, une forte motivation, une grande souplesse et unecertaine ouverture d’esprit.

Bien gérer son équipe.

Dans Le manager minute, best-seller mondial des livres de management,Kenneth Blanchard et Spencer Johnson tracent les contours du rôle demanager : il s’agit non seulement d’accroître la productivité et lesprofits de son entité, mais aussi de contribuer à l’épanouissement desmembres de son équipe. Bref, de jouer l’esprit d’équipe. Le « managerminute », c’est « quelqu’un qui obtient de bons résultats en peu detemps ». Le bon positionnement est celui du capitaine d’équipe. Deux casde figure : 1 – le chef est issu de l’équipe qu’il dirige, tout le jeuest de savoir se positionner entre la prise d’autorité et les ancienscollègues, qui vont soit continuer à faire comme avant, à jouer lacarte du copinage, soit, au contraire, mettre de la distance. 2 – lechef arrive dans une équipe qu’il ne connaît pas, c’est davantage lareconnaissance qui rentre en ligne de compte : sa légitimité va êtretestée par l’équipe.

Les leviers de la motivation.

Motiver son équipe, c’est réussir à faire passer sa propre motivation. Voici cinq manières possibles d’agir :

  • savoir communiquer avec ses collaborateurs
  • pas de motivation sans confiance
  • responsabiliser ses collaborateurs
  • donner des impulsions en lançant des projets
  • soigner l’ambiance en apprenant à connaître chaque collaborateur.

Source : france5.fr

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