Un problème avec l'alcool ? Un test pour se situer…

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Troisième cause de mortalité dans le monde après les maladies cardiovasculaires et les cancers, l’alcoolisme est un problème majeur de santé publique. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère d’ailleurs ce fléau comme une maladie à part entière, et propose un test simple en 10 questions pour se situer par rapport à sa consommation d’alcool.

Les dommages occasionnés par cette maladie ne se limitent pas aux personnes alcooliques, que ce soit à leur domicile, au travail ou sur la route. Chaque année, l’alcoolisme coûte des millions à la société. Cette maladie affecte également l’entourage et ce, plus profondément que toute autre pathologie.

Ai-je un problème avec l’alcool ? Le test de l’OMS.

> Faire le test

La toute première étape consiste à le reconnaître. Ensuite, il existe des solutions pour en guérir.

Chacun trouvera la sienne, car il n’existe pas de remède unique.

Voici le test mis au point par l’Organisation Mondiale de la Santé: AlcoholUse disorders Identification Test (AUDIT*). Il vise à aider lespersonnes à se situer par rapport à l’alcool. Pour calculer un nombrede verres (questions 2 et 3 notamment), il faut considérer que 1 verre=

  • 10 cl de vin (un ballon)
  • 25 cl de bière à 5°
  • 3 cl d’alcool fort à 40% (whisky, pastis)
  • 10 cl de champagne
  • 6 cl de porto (à 20%).
  • Celasignifie par exemple que :

  • une bouteille de vin = 7 verres;
  • une canette de50 cl de bière normale = 2 verres;
  • une canette de 50 cl de bière forte(10°) = 4 verres;
  • une bouteille de cognac = 22 verres.
  • > Faire le test

    Quels sont les symptômes ?

    Les alcooliques ne présentent pas tous les mêmes symptômes, lesquels dépendent également des différentes étapes de la maladie.

    Les plus fréquents sont les suivants :

  • Voir dans l’alcool le seul moyen qui puisse donner confiance en soi et aider à se sentir à l’aise avec les autres ;
  • Vouloir fréquemment prendre « juste un dernier verre? » à la fin d’une soirée ;
  • Anticiper les occasions de boire et avoir l’esprit occupé par cette pensée ;
  • S’enivrer alors qu’on ne l’avait pas prévu ;
  • Essayer de contrôler sa façon de boire en changeant de sorte d’alcool ;
  • S’imposer des périodes d’abstinence ou prendre toutes sortes de résolutions ;
  • Prendre quelques verres en cachette ;
  • Mentir au sujet de la quantité d’alcool consommée, cacher les bouteilles ;
  • Boire au travail (ou à l’école) ;
  • Boire seul ;
  • Présenter des trous de mémoire (ne pas se rappeler ce qu’on a fait ou dit la veille) ;
  • Boire le matin ;
  • Éprouver des sentiments de culpabilité et de crainte,
  • Ne pas manger ou mal se nourrir ;
  • Souffrir de tremblements violents, d’hallucinations ou de convulsions en cas de privation d’alcool
  • Il est essentiel de ne pas nier ses symptômes, car le fait de reconnaître en souffrir déclenche le passage à l’action, lequel débute par l’idée d’envisager l’abstinence et de rechercher de l’aide.

    Source : Alcooliques anonymes, dossier de presse 2005. www.alcooliques-anonymes.fr

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  • Optimiser la relation d’aide : s’aider pour mieux aider les autres
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