Prendre la parole en public, moi ? Jamais !

 

Où est-ce que je mets mes mains (moites) ? Pourquoi tout le monde me regarde ?

Parler en public vire au cauchemar ? Testez nos deux exercices proposés par Philippe Fossé, auteur de « Quand prendre la parole devient facile – Mettez en scène vos talents d’orateur » !

Rien que l’idée de prendre la parole devant les collègues vous met les nerfs en pelote ? Estomac noué, balbutiements, sueurs froides … Sans parler des probables insomnies qui ont précédé l’exercice. STOP ! Il est grand temps d’agir. Surtout qu’une fois devant « votre » public, le stress déborde et chacun de vos gestes paraît alors au mieux désarticulé, au pire, mal approprié …

Le trac, tout le monde connaît, mais quand cela devient un véritable handicap, il y a des solutions. Acquérir force de persuasion, aisance corporelle ou encore confiance en soi, c’est possible. Et ce n’est pas Philippe Fossé, auteur de « Quand prendre la parole devient facile – Mettez en scène vos talents d’orateur», qui dira le contraire. Il divulgue ici quelques ficelles afin de passer le cap.

Apprenez dès maintenant à votre corps à tenir une posture appropriée : mobile mais pas trop et surtout, en accord avec votre discours. Acquérir une vrai contenance en somme ! Fini les piétinements ou balancements intempestifs révélateurs du tract qui vous perturbe.

La réunion est programmée dans un quart d’heure ? Allez ! On ferme la porte de son bureau quelques minutes, et on se concentre sur les deux exercices qui suivent… Résultats garantis !

Exercice 1 : En équilibre

Travaillez debout en équilibre sur vos jambes, c’est-à-dire les jambes écartées dans le prolongement des épaules et du bassin, la tête droite.

Tenez-vous bien droit et imaginez qu’un fil est accroché à votre tête et que quelqu’un le tire vers le haut. Cela aura pour effet de vous grandir.

Fermez les yeux et restez quelques minutes dans cette position. Cherchez à mémoriser tout ce qui se passe dans votre corps, notamment la recherche de l’équilibre.

Laissez les bras le long du corps en baissant les épaules le plus possible et respirez calmement, si possible par la respiration abdominale.

Tout en restant immobile et sans faire le moindre geste, prononcez à voix haute une ou plusieurs phrases de façon neutre.

Puis répétez ces phrases en y mettant une intention dramatique à travers l’expression de divers sentiments :

  • colère puis calme
  • excitation puis apaisement
  • étonnement puis simplicité
  • joie puis tristesse
  • commandements puis suppliques…

Si vous ressentez l’envie de bouger ou de déclencher une gestuelle, ne vous inquiétez pas, il s’agit d’un phénomène naturel lié à l’intention dramatique, à l’intonation et à la puissance de votre voix. Pour que cet exercice vous soit profitable, vous devrez résister à la tentation de bouger et là encore, ressentir et mémoriser ce qui se passe dans votre corps.

Exercice 2 : Vers l’ouverture

Maintenant que vous avez acquis ce calme corporel et cette immobilité, recommencez l’exercice toujours immobile, mais en laissant s’installer un geste d’ouverture lorsque vous en ressentez l’envie.

Le geste doit être la continuité du mot pour lui donner du relief et de l’intensité. Ce geste ne doit toutefois pas être mécanique mais partir de l’émotion qui provient du ou des mots que vous prononcez.

Un bon orateur doit contrôler son attitude corporelle et gestuelle et utiliser son corps de façon appropriée et retenue. Il est préférable de faire peu de gestes mais qui soient en harmonie avec le sens des mots prononcés.

C’est ce qui donnera à l’orateur, de la force et de la présence.

Variante

Vous allez maintenant procéder à un déplacement dans la pièce tout en déclamant les phrases précédentes, mais sans gestes. Attention ! Ce déplacement doit lui aussi être défini au préalable. Pour cela, vous partirez sur une diagonale à partir du fond de la pièce.

  • Pensez à votre regard, c’est lui qui indique le chemin et l’endroit où vous voulez aller.
  • Faites ce déplacement plusieurs fois en changeant de diagonale.

Pensez à ce que vous dites et à votre déplacement. Là encore, il doit y avoir une harmonie entre le corps et les mots.

Dernière variante

Vous allez maintenant refaire l’exercice en commençant par l’immobilité, puis vous procéderez à un déplacement mais en y ajoutant un geste d’ouverture. Recommencez plusieurs fois en modifiant les gestes.

A vous maintenant!

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