"J'ai mal au travail"

Cet article a été publié il y a 14 ans.
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Par Jean-Paul Bernadat, consultant formateur chez C3S en prévention des risques professionnels et ergonomie.

Si le stress au travail n’est pas un phénomène nouveau, les « risques psychosociaux », entendez par là stress, incivilités ou harcèlement, apparaissent progressivement. Ses manifestations et leurs conséquences ? mais surtout, sa visibilité se sont accrues !

Ainsi, au niveau européen, près d’un tiers des travailleurs estime que sa santé est affectée par le stress ressenti sur le lieu de travail. En France, les consultations pour risque psychosocial sont devenues il y trois ans, la première cause de consultation pour pathologie professionnelle.

Il devient donc nécessaire de reconnaître l’existence des risques psychosociaux (charge de travail, conflit, harcèlement, …), comme des risques présents dans l’organisation au même titre que les risques techniques, mécaniques ou chimiques.

Les impacts se font en effet sentir dans la société, les organisations et auprès des individus dans tous les secteurs économiques.

Le travail, source d’épanouissement

Depuis de nombreuses années, les évolutions du travail et de la société ont divergé, augmentant ainsi la tension entre les entreprises et les salariés. En France notamment, la fierté du travail bien fait occupe une place importante. Le métier n’est pas qu’une source de rémunération : il est partie prenante de l’épanouissement personnel, de l’intégration et du lien social. Dans ce contexte, il paraît indispensable de repenser les modes de management, d’organisation et de vie sociale dans l’entreprise qui permettent de créer un nouvel équilibre, intégrant la performance tant sociale qu’économique.

Si l’entreprise ne fait pas toujours partie du problème, elle fait toujours partie des solutions !

Quelques pistes pour agir 

  • Mieux comprendre les causes profondes de ce qui se joue entre le salarié et son travail
  • Savoir établir un état des lieux et un diagnostic avec les partenaires sociaux et les salariés (qui permettent d’enrichir le document unique).
  • Travailler ensemble un plan d’action validé par tous en donnant la priorité à la prévention primaire.
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