Age du départ à la retraite : les débats en cours au Canada, au Royaume-Uni et aux États Unis

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Is 70 the New 65 ? Raising the Eligibility Age in the Canada Pension Plan

Le Canada commence à débattre sur la façon de s’assurer que les Canadiens aient un revenu de retraite adéquat. Le gouvernement fédéral et plusieurs gouvernements provinciaux ont proposé d’augmenter les cotisations au Régime des Pensions Canadiennes (RPC) afin de financer une augmentation de ces prestations. Ce document ne pose pas cette question, mais met en évidence un élément manquant du débat sur l’âge de la retraite : l’augmentation de l’âge normal de la retraite grâce à la modification des règles d’admissibilité. L’augmentation de l’âge d’admissibilité au RPC et au Régime des Rentes du Québec (RRQ) de 65 à 67 ans (et de 60 à 62 ans pour la rente anticipée) fournirait aux gouvernements la marge de manœuvre pour que les Canadiens aient un revenu de retraite adéquat et ferait en sorte que les coûts budgétaires liés aux pénuries du marché du travail et à une plus grande espérance de vie seraient partagés plus équitablement entre les générations.

 

Auteurs : Martin Hering et Thomas R. Klassen, Mowar Center for Policy Innovation,

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La retraite britannique

Le système de retraites britanniques figure parmi les plus complexes, avec trois composantes principales : la retraite servie par l’État, les complémentaires et des prestations ciblées en fonction des moyens. Les réformes récentes accentuent la différence de conception avec le modèle français, tant dans les problèmes identifiés que dans les solutions apportées. 

 

Auteurs : Rowena Crawford et Carl Emmerson, Telos

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Framing Social Security Reform : Behavioral Responses to Changes in the Full Retirement Age

Certains aspects du comportement des retraités se sont révélés difficiles à expliquer par le modèle standard de cycle de vie utilisé par les économistes. Un exemple typique de cette anomalie est la persistance de grandes pointes de sortie du marché du travail aux États-Unis à l’âge de 65 ans. En 1983, la législation américaine sur la sécurité sociale a été réformée en introduisant une réduction des prestations. Cependant, la réforme a été présentée comme une augmentation de l’âge de retraite complète de 65 à 66, plutôt que comme une réduction des prestations. Nous utilisons cette quasi-expérience afin de tester une explication basée sur « la dépendance à une référence » (une explication de type « économie behaviorale ») de cette pointe de retraite à l’âge de 65 ans. Nous mettons en évidence un changement dans les demandes de retraites vers une pointe à l’âge de 66 ans, conformément à l’hypothèse de « dépendance à la référence ». Nous allons plus loin en nous demandant « qui est behavioral ? » Nous constatons que les travailleurs ayant des compétences cognitives supérieures réagissent plus fortement au changement de l’âge de référence (de 65 à 66). L’explication la plus plausible que nous trouvons est « la dépendance à la référence », qui est une forme de préférences non standard, par opposition à la prise de décision non standard comme celles qui résultent de compétences cognitives faibles. »

 

Auteurs : Luc Behaghel et David M. Blau, IZA Discussion Paper n°5310

Télécharger le document (en anglais) : http://ftp.iza.org/dp5310.pdf

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