Intérim : omission de signature volontaire d'un contrat de mission

Cet article a été publié il y a 13 ans.
Il est probable que son contenu ne soit plus à jour.

Le contrat de mission doit être établi par écrit et transmis au salarié au plus tard dans les deux jours ouvrables suivant sa mise à disposition (c. trav. art. L. 1251-16 et L. 1251-17).

Concrètement, en cas de litige, l’employeur doit pouvoir produire un contrat écrit signé par lui-même et le salarié contenant toutes les clauses prévues par la loi. Mais qu’en est-il lorsqu’il n’existe aucun contrat de travail signé par le salarié ?

En principe, l’employeur risque une requalification du contrat de mission en contrat à durée indéterminée.

Fort heureusement, les juges n’appliquent pas cette règle lorsque le salarié s’est sciemment abstenu de retourner signé, malgré plusieurs relances, le contrat de mission qui lui a été adressé, ceci dans le but de se prévaloir de l’irrégularité résultant du défaut de signature.

Source : Cass. soc. 9 mars 2011, n° 09-65433 D

Qu'avez-vous pensé de cet article ?

Note moyenne de 0/5 basé sur 0 avis

Soyez le premier à donner votre avis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *