10 clés concrètes pour renforcer votre confiance en vous

La confiance en soi n’est pas un luxe. C’est une compétence essentielle pour évoluer, s’exprimer, avancer vers ce que l’on veut vraiment. Pourtant, elle reste souvent mal comprise. On la croit réservée à une élite : les extravertis, les leaders, ceux qui ont « réussi ».

On l’imagine figée, comme si elle faisait partie intégrante de notre personnalité. Mais la réalité est tout autre.

La confiance en soi se construit. Elle s’apprend, se cultive, se muscle. Elle est le fruit d’un travail intérieur, d’un dialogue avec soi plus conscient, plus apaisé.

Voici dix clés pour mieux comprendre ce qu’est la vraie confiance en soi – et surtout, comment commencer à la développer dès aujourd’hui.

10 clés concrètes pour renforcer votre confiance en vous
La confiance en soi n’est pas innée : elle se construit, pas à pas.

1. Reconsidérer la confiance comme un état accessible à tous

La confiance en soi n’est pas un trait de personnalité réservé aux meilleurs. Elle n’est pas inscrite dans notre ADN. C’est un état émotionnel que chacun peut apprendre à générer. Elle ne dépend ni de votre parcours, ni de vos diplômes, ni de votre physique, ni de votre titre sur LinkedIn. Elle ne découle pas d’une reconnaissance extérieure, mais d’une énergie que vous cultivez en vous.

Se faire confiance s’apprend. Avoir confiance en soi résulte de l’apprentissage de certaines capacités spécifiques. Cela signifie que, même si vous avez eu l’impression toute votre vie de « manquer de confiance », vous n’êtes pas condamné à rester dans ce schéma. La confiance ne vient pas après avoir atteint un objectif : elle vient avant, et vous aide à l’atteindre.

Avoir réellement confiance en soi, c’est croire en sa capacité à y arriver, même si l’on ne sait pas encore comment.

2. Se rappeler que le pire est souvent… une émotion

Souvent, nous n’osons pas agir par peur de l’échec, du regard des autres, de la critique. Mais si l’on y regarde de plus près, ce que nous redoutons vraiment, c’est l’émotion désagréable que cela pourrait susciter.

La honte. L’humiliation. Le rejet.

En réalité, tout ce que vous risquez, c’est une émotion. Et une émotion, c’est une vibration dans le corps. Ce n’est ni dangereux ni insurmontable. Vous êtes capable de la traverser. Ce simple changement de perspective permet d’apaiser l’anxiété et de retrouver du pouvoir sur la situation.

3. Observer et ajuster le dialogue intérieur

Nous avons tous une voix intérieure. Parfois encourageante, souvent critique. Ce qu’elle vous dit détermine comment vous vous sentez… et donc comment vous agissez.

Comme le souligne Tara Sophia Mohr, il est crucial d’apprendre à reconnaître la « voix du doute », qu’elle nomme aussi la « critique intérieure ». Cette voix « ne reflète pas la réalité et sous-estime nos capacités de façon stressante et irrationnelle »1. Elle se manifeste souvent sous forme de pensées du type : “Tu n’es pas à la hauteur”, “Tu vas échouer”, ou encore “Tu ne devrais pas être ici”.

Un bon point de départ consiste à distinguer cette voix critique du raisonnement réaliste. Tandis que la critique intérieure rumine et généralise, la pensée réaliste nuance, cherche des solutions et avance.

Des phrases simples comme « J’apprends », « Je fais de mon mieux », « Je suis capable de progresser » peuvent complètement changer votre posture. Vous avez le pouvoir de choisir les pensées qui vous soutiennent, plutôt que celles qui vous sabotent.

Vous avez le pouvoir de choisir les pensées qui vous soutiennent, plutôt que celles qui vous sabotent.

4. Poser de meilleures questions pour renforcer son état d’esprit

Les questions que nous nous posons façonnent notre état d’esprit, influencent nos émotions et conditionnent nos actions. Comme le rappelle Anthony Robbins : « La qualité des questions que vous vous posez détermine la qualité de votre vie »2.

Lorsque vous vous demandez « Pourquoi est-ce que cela m’arrive toujours à moi ? », vous alimentez un schéma de pensée passif et négatif. À l’inverse, des questions comme « Qu’est-ce que je peux apprendre de cette situation ? » ou « De quoi ai-je besoin maintenant pour avancer ? » orientent votre attention vers les ressources, les apprentissages, les solutions.

5. S’autoriser à avancer sans être parfait

L’un des plus grands freins à la confiance, c’est le perfectionnisme. Ce besoin de tout contrôler, de plaire à tous, d’être irréprochable. Mais la vraie confiance commence quand vous acceptez d’être imparfait. Quand vous acceptez de ne pas tout savoir, de faire des erreurs, de vous montrer vulnérable.

Vous n’avez pas besoin d’être parfait pour être légitime. Vous avez besoin d’oser. De vous lancer. Et de vous soutenir, quoi qu’il arrive.

6. Activer la mémoire corporelle de la confiance

Repensez à un moment où vous vous êtes senti fier, aligné, confiant. Revivez cette scène dans votre esprit : que voyez-vous&nbsp? Que ressentez-vous dans votre corps ? Quel est votre regard, votre posture, votre énergie ?

Cette visualisation active votre mémoire émotionnelle. Vous pouvez y revenir à tout moment pour retrouver cet état de confiance. C’est un ancrage simple, mais puissant.

7. Utiliser le corps pour influencer l’esprit

Le lien entre le corps et l’esprit est direct. Une posture affaissée, un souffle court, des épaules repliées… et tout votre état intérieur se referme. À l’inverse, une posture ancrée, respirée, envoie un signal de sécurité à votre cerveau.

Votre corps influence votre mental. Bouger, respirer, marcher, s’étirer : ces gestes simples peuvent déjà changer votre énergie.

8. Cesser de se comparer sans fin

La comparaison est un piège. On compare notre intérieur (nos doutes, nos pensées) à l’extérieur des autres (ce qu’ils choisissent de montrer). C’est injuste – et inutile.

Revenez à vous. À votre progression. À vos valeurs.

S’inspirer, oui. Se rabaisser, non.

Votre valeur ne dépend pas de ce que font les autres. Elle est là, constante.

9. Se traiter comme un allié, pas un juge

Vous êtes la seule personne avec qui vous allez passer toute votre vie. Il est temps d’apprendre à vous parler avec bienveillance et respect.

Cela ne veut pas dire tout vous permettre. Cela veut dire vous soutenir. Être capable de dire : « Je suis fier de moi pour ce petit pas », ou « Je suis déçu, mais j’apprends », ou encore : « Je suis en chemin, et ça compte ».

Vous ne pouvez pas attendre que les autres croient en vous si vous vous parlez mal. Commencez par là.

Parlez-vous comme vous parleriez à votre meilleur ami ou une personne a laquelle vous tenez énormément. Car au fond vous êtes la personne la plus importante de votre vie.

10. Faire le choix du courage

La confiance ne signifie pas absence de peur. Elle signifie présence de courage.

Peter Bregman affirme que les grands leaders sont ceux qui osent affronter leurs peurs émotionnelles, qui communiquent avec clarté même lorsqu’ils sont contestés, et qui s’engagent même sans garanties3.

Tomas Chamorro-Premuzic, quant à lui, explique qu’un certain niveau de doute peut aider à poser des objectifs plus justes et atteignables4.

Autrement dit, la confiance ne consiste pas à se sentir prêt à 100 %, mais à agir malgré l’inconfort. C’est choisir d’y aller quand même. D’oser. De dire oui. De dire non. De se relever. Et de recommencer.

Chaque fois que vous choisissez le courage, vous musclez votre confiance.

Pour aller plus loin

Ces dix clés sont développées dans le livre 60 minutes pour booster votre confiance en vous de Camille Grandidier, publié aux éditions GERESO. Ce guide vous aide à passer à l’action, même si vous avez peu de temps. Il est accompagné d’un Journal de Confiance à télécharger, avec des exercices concrets pour vous entraîner, jour après jour, à croire davantage en vous.


Références :

  1. Tara Sophia Mohr, « Comment aider un salarié à ne plus douter de lui-même », Confiance en soi – Les bienfaits de l’intelligence émotionnelle dans la vie professionnelle, Harvard Business Review France, 2019, p. 121-126.
  2. Anthony Robbins, Awaken the Giant Within, Simon & Schuster, 1991.
  3. Peter Bregman, « Les grands dirigeants sont sûrs d’eux, communicatifs, engagés et courageux », Confiance en soi – Les bienfaits de l’intelligence émotionnelle dans la vie professionnelle, Harvard Business Review France, 2019, p. 106-108.
  4. Tomas Chamorro-Premuzic, « On réussit mieux quand on a peu confiance en soi », Confiance en soi – Les bienfaits de l’intelligence émotionnelle dans la vie professionnelle, Harvard Business Review France, 2019, p. 153.

 

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