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Partager la publication "7 conseils d’ICARE pour rater à coup sûr une prise de parole en public !"

Avec l’arachnophobie (la peur des araignées) et la claustrophobie (peur des espaces confinés), la glossophobie serait l’une des phobies les plus ressenties sur terre : 75 % d’entre nous éprouveraient la peur irrationnelle de parler en public ! Nos enjeux lors cette épreuve ? La crainte d’être regardé(e) ou jugé(e) par les autres, de ne pas être à la hauteur, de devoir gérer les conséquences d’un éventuel échec, … bref des questions d’estime et d’affirmation de Soi.
Alors pour être certain(e) de rater vos prises de parole et de renforcer votre imposture vis-à-vis de votre public :
- Ciblez un objectif global : comme un public est une collection d’individus qui développent chacun des attentes personnelles auxquelles il est difficile de répondre avec une communication collective, visez large, ayez une approche consensuelle, ne soyez pas trop ambitieux(se) sur ce que vous souhaitez atteindre à l’issue de votre présentation !
- Écrivez un discours : et pour garder la pleine maitrise de votre exposé et de son déroulement, à l’instar des « Politiques », formulez votre discours à l’écrit, apprenez votre texte par cœur pour pouvoir le réciter, à défaut lisez-le lorsque vous serez face à votre auditoire !
- Bannissez les supports visuels : oui, c’est vous qui devez polariser l’attention, les slides, maquettes et autres échantillons ne font que détourner l’attention du public, pire, ils sont souvent à l’origine de digressions ou de discussions qui perturbent votre performance oratoire !
- Gagnez le public : comme pour les voyages aériens le moment le plus délicat d’une intervention, c’est son décollage : alors plutôt que défier vos « passagers » en clarifiant dès qu’ils ont bouclé leur ceinture, la finalité, le plan, les règles à respecter, … excusez-vous, minimisez le dérangement que vous allez générer, adopter une position d’humilité qui va donner envie à votre public de vous prendre sous son aile et de vous aider tout au long de votre exposé.
- Misez sur le non verbal : cultivez l’alliance ainsi créée tout au long de votre présentation en déclinant votre discours d’une voix posée, monocorde et didactique ; n’haussez surtout pas la voix ni le ton ; évitez également de regarder votre public d’un œil inquisiteur, voire de lui sourire d’un air narquois !
- Soyez technique : en effet, au-delà de la forme, rassurez sur votre expertise en employant le plus possible d’acronymes, d’anglicismes et de termes jargonneux. Soyez également précis et exhaustif car les gens préfèrent les détails technologiques ou les spécificités techniques d’un sujet aux anecdotes, analogies et illustrations qui pourraient le mettre en relief.
- Limitez l’interactivité : enfin, pour éviter de vous trouver coincé(e) par une question, une objection à laquelle vous ne savez répondre ou encore pour vous préserver d’être déstabilisé(e) par un public confrontant, ne prévoyez ni séance de questions-réponses, ni débat post-exposé ; de toute façon votre présentation était si parfaite qu’elle a été comprise du premier coup et qu’elle n’autorise aucun commentaire.
Après vous avoir fait partager ces quelques clés pour rater à coup sûr vos prises de parole en public, ICARE vous retrouve bientôt pour d’autre conseils pertinents sur l’animation des débats.
Dans cette attente nous vous souhaitons une excellente mise en œuvre.
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