Le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial

La loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015, article 53, étend les conditions qui permettent à un salarié de prendre des congés pour venir en aide à un proche malade ou handicapé, transformant ainsi le "congé de soutien familial" en "congé de proche aidant".

Cet article a été publié il y a 8 ans, 2 mois.
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La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement a transformé le congé de soutien familial en congé au bénéfice d’un proche aidant, qui ne demeure indemnisé ni par l’employeur, ni par la sécurité sociale.

Le congé de proche aidant : qui est concerné ?

Si jusqu’à présent, un salarié ne pouvait prendre un congé que pour s’occuper d’une personne de son entourage familial, présentant un handicap ou une perte d’autonomie, la loi a élargi la liste des proches pouvant être accompagnés au-delà des liens familiaux.

En effet, le congé peut permettre la prise en charge d’une personne âgée ou handicapée avec laquelle le salarié réside ou entretient des liens étroits et stables.

De plus, il est possible de bénéficier de ce congé, nonobstant le placement de la personne aidée en établissement.

Comment bénéficier d’un congé de proche aidant ?

Pour solliciter un tel congé, le salarié doit avoir au moins deux ans d’ancienneté dans l’entreprise. Dans ce cas, il peut solliciter la prise de ce congé à temps plein ou à temps partiel, pour une durée de trois mois renouvelable, dans la limite d’un an pour l’ensemble de la carrière.

Pour cela, le salarié doit informer l’employeur dans les 48 heures avant la prise souhaitée de ce congé, sauf dégradation soudaine de l’état de santé ou situation de crise, justifiant une action urgente et la prise immédiate de ce congé.

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