Mise en place d’une politique de mobilité internationale : les bonnes questions à se poser

La stratégie de développement à l’international des entreprises, qu’elle soit motivée par la volonté de conquête de nouveaux marchés, ou la recherche d’économies sur les coûts de production, s’accompagne toujours d’interrogations autour de la mobilité des salariés : est-il préférable d’expatrier, de détacher ses propres salariés ou de recruter au plan local ?

Cet article a été publié il y a 6 ans, 8 mois.
Il est probable que son contenu ne soit plus à jour.
Mobilite internationale - les bonnes questions a se poser

L’expatriation : des enjeux RH conséquents !

Le choix d’envoyer un salarié à l’étranger n’est pas neutre ! C’est une décision qui touche à la fois l’entreprise, le salarié et sa famille, et dont les conséquences s’étendent bien au-delà des aspects pratiques liés à un «simple» transfert de son lieu de travail.

La mise en place d’une politique interne volontariste de mobilité internationale sera bien évidemment guidée en premier lieu par les opportunités de marché de l’entreprise, sa capacité d’investissement, sa culture et ses intérêts à moyen et long terme à l’étranger.

Au plan strictement RH, c’est le nombre de salariés potentiellement concernés, à court terme, par une expatriation à l’étranger, qui déclenchera la décision de mettre en oeuvre une procédure de mobilité internationale voire une stratégie d’envergure.

Mais, pour mettre en place des mesures opportunes, il faut maîtriser tous les enjeux de la mobilité internationale, en sachant se poser au préalable et pour chaque pays concerné, les bonnes questions :

  • Comment évoluera la relation de travail pendant la mission à l’étranger ?
  • Quelle sera l’organisation du travail et son contrôle, selon quelles règles ?
  • Quelle sera la couverture sociale du salarié et éventuellement de sa famille ?
  • Selon quelles règles sera déterminée la résidence fiscale du salarié ?
  • Quel sera l’impact sur son niveau d’impôt ?

C’est en apportant des réponses précises à ces différentes questions qu’il sera possible d’établir les avenants aux contrats les plus sécurisants pour chacune des parties. La réalisation de «fiches pays» précisant l’ensemble des procédures et modalités pratiques d’expatriation, et tenant compte de tous les enjeux fiscaux et sociaux dans chaque pays, pourra venir outiller judicieusement le service RH.

L’accueil de salariés étrangers : des questions spécifiques

De la même manière, accueillir un salarié étranger n’est pas plus simple puisque cela soulève les interrogations suivantes :

  • Quel est le type de titre de séjour adapté à la situation, compte tenu de la complexité des formalités d’immigration ?
  • Quel est le statut à privilégier entre le détachement et l’expatriation, à la fois en droit du travail et en protection sociale, en fonction des contraintes des parties et des réalités de la situation ?
  • Certaines dispositions de la loi françaises sont-elles
    applicables ?

Mieux gérer les mobilités internationales : la réponse « formation »

L’objectif des différentes formations inter et intra-entreprises GERESO est de donner les clefs de compréhension des mécanismes inhérents à la mobilité internationale : se poser les bonnes questions, au bon moment, et y apporter des réponses expertes, actualisées et personnalisées. GERESO, vous propose ainsi une multitudes de formations, adaptées à vos besoins, pour une mise en œuvre optimale de votre politique de mobilité internationale.

L’intérêt est double : anticiper au mieux les revendications des salariés et les contentieux, et inscrire la mobilité internationale dans la logique de développement de l’entreprise et dans une véritable politique de gestion des compétences et des carrières.

Qu'avez-vous pensé de cet article ?

Note moyenne de 0/5 basé sur 0 avis

Soyez le premier à donner votre avis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *