Manager avec la méthode du W : la phase de Test

Antoine des Mazery et David Askienazy ont développé une approche inédite de la conduite du changement : la méthode du W. Cette méthode s’appuie sur 5 phases, détaillées dans l’ouvrage « Réconcilier les décideurs et le terrain avec la méthode du W ». Après nous avoir présenté les 3 premières phases, le Cadrage, les Propositions et le Feed-back, ils abordent aujourd’hui la quatrième phase : la phase de Test.

Manager avec la méthode du W phase de Test

Pourquoi parler de Test, et pas plus simplement de mise en œuvre ? Le Test insinue un possible abandon de la solution par les décideurs.  

Le Test ne signifie pas qu’il y aura de retour en arrière. Il signifie que la mise en œuvre nécessitera de multiples ajustements. Et il est très important de le dire par avance au terrain.

Le test est crucial dans une phase de déploiement d’un grand projet, car il permet de s’assurer de la prise en compte des spécificités locales.

Pourquoi est-ce très important de le dire à l’avance au terrain ?

Parce que cela va renforcer considérablement l’engagement du terrain dans le changement. Le terrain, qui sait que de nombreux détails ne peuvent être réglés que dans le feu de l’action, est rassuré de voir que les décideurs le reconnaissent, et qu’ils ont prévu la façon de la traiter. Le terrain, à qui est confiée la correction des écarts, est de surcroit  valorisé.

Concrètement, comment réalise-t-on un Test ?

Vous connaissez l’objectif, il vous reste dès lors à mettre en œuvre un dispositif vous permettant, au fur et à mesure du déploiement opérationnel du changement, d’identifier très vite les écarts entre le prévu et le réel, pour conduire les adaptations nécessaires.

Mais attention : toute l’idée du Test est de donner la main au terrain pour rendre effectif le changement. Se contenter de produire dans un bureau un plan de suivi sophistiqué, émaillé d’icônes verts, oranges ou rouges en fonction du degré d’avancement des projets, ne suffit pas !

Consacrez moins de temps derrière des tableurs, et plus de temps à animer des ateliers de retours d’expérience, des groupes de partages de pratiques, des débriefings courts et fréquents.

Propos d’Antoine des Mazery et David Askienazy

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