[EN BREF] Lutte contre les discriminations : le testing et la pénalisation à l’honneur

Cet article a été publié il y a 8 ans, 1 mois.
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Dans le cadre de la lutte contre la discrimination à l’embauche, le gouvernement a annoncé le 5 février 2016, le lancement d’une campagne spécifique mettant en avant la pratique du « testing ».

Cette opération, sous l’initiative du ministre de l’Économie, Emannuel Macron, et de la ministre du travail Myriam El Khomri, a pour objectif de renforcer la pratique du « testing », une technique basée sur la simulation des situations réelles afin d’identifier d’éventuelles pratiques discriminatoires.

Emmanuel Macron, lors d’une interview au quotidien le Parisien, a affirmé qu’« il faut être beaucoup plus dur, ce ne l’est pas assez dans la pratique » tout en ajoutant que « testing et pénalisation, c’est la bonne méthode. »

Cependant, Bruce Roch, secrétaire de l’Association française des managers de la diversité (AFMD) et membre du groupe de dialogue Sciberras déclare que « la proposition que nous avons faite n’est surtout pas de faire du « name and shame ». »

Lors d’une rencontre à Berçy, entre des centaines de jeunes talents issus des quartiers populaires et des dirigeants d’entreprises et des directeurs des ressources humaines le 5 février, la ministre Mme El Khomri a, pour sa part, précisé dans son discours que l’objectif consiste à « mieux connaître et évaluer quelles sont les discriminations dans notre pays », qui ont « un coût pour les jeunes », mais aussi « pour les entreprises, qui n’améliorent pas leur performance, leur compétitivité, parce qu’elles se privent d’une part de la société française. »

À noter que cette campagne, sera lancée entre mars et juillet. Le ministre de l’Économie avait déclaré que la remise des trophées « Top Ten » permettra « d’inspirer l’ensemble des entreprises de notre pays, en mettant en valeur celles qui ont compris avant les autres tout l’intérêt qu’elles avaient à ouvrir leurs processus de recrutement à des profils nouveaux.»

L’Union nationale des professions libérales (UNAPL), mentionne que « faire croire que la réponse à la crise actuelle et au chômage de masse réside dans le testing est choquant ».

Source : gouvernement.fr  / Le Parisien

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