Auteur/autrice : Maëva Chegueressian

Dans le monde professionnel d’aujourd’hui, la culture de la performance est souvent synonyme de rapidité. Qui n’a jamais eu l’impression d’enchaîner les tâches ? Ou d’être submergé par un rythme de travail effréné ? Au milieu de ce marathon de la productivité, une tendance émerge, encore timide : le slow working.  Ce terme ne signifie pas travailler plus lentement ou moins efficacement. C’est même tout l’inverse : il s’agit ici de changer son rapport au travail pour le rendre plus prolifique. À l’heure où tout va plus vite, le slow working prône la réflexion, l’organisation et l’équilibre. Après avoir défini ensemble ce qu’est réellement le slow working, nous détaillerons ses avantages et les méthodes pour l’appliquer au sein de l’entreprise.

Avec le développement du numérique, le paysage professionnel a subi de profondes transformations et communiquer par clavier interposé est devenu la norme. Toutefois, si ces outils repoussent les limites de la flexibilité, ils complexifient parfois les relations humaines. Qui n’a jamais perçu un message comme étant trop sec ? Ou réfléchi pendant de longues minutes à la tournure d’un e-mail ? Formuler un texte via un écran semble anodin, alors que les mots et la manière de les envoyer ont un sens. C’est là qu’entre en jeu « l’empathie numérique ».

L’IA se développe à vitesse grand V, prête à tout automatiser sur son chemin. Et pourtant, à l’heure où le savoir-faire se digitalise de plus en plus, qu’en est-il du savoir-être ? Face aux machines toujours plus performantes, la place de l’humain dans le monde professionnel interroge. Les compétences humaines, ou « soft skills », sont-elles reléguées au second plan, remises en question par le pouvoir de l’intelligence artificielle ?